• Présentation
  • Concepteurs Ubisoft Paris
  • Plateformes PlayStation 4, Xbox One, PC
  • Éditeur Ubisoft
  • Genre Jeu de tir tactique
  • Modes de jeux Solo et multijoueurs

J’aime beaucoup Ghost Recon Wildlands (GRW). Libérer la Bolivie et éradiquer les narcotrafiquants en coop à quatre, c’est très amusant. Bon, je suis d’accord : la trame narrative de ce monde ouvert n’est pas la plus étoffée, j’en conviens. Cependant, l’étendue de l’immense carte et la variété des missions réussissent à nous faire oublier ce manque de chair autour de l’os. Le jeu demeure dans l’ensemble crédible : une belle évolution de Ghost Recon. Les amis et moi parcourons la Bolivie presqu’à tous les soirs.

Arrive enfin (hélas!) l’extension « Narco Road » : quel désastre! Les piliers de la licence s’effondrent sous le poids des « Big foots » qui font leur apparition en Bolivie!  Des Monsters Trucks au pays des Indiens quechuas : c’est carrément ridicule.  On le sait, le pilotage des véhicules dans Wildlands fait pâle figure en comparaison à Grand Theft Auto, le titre que tente d’émuler Narco Road.  La conduite n’est pas le point fort de ce dernier Ghost Recon…et vous le savez. Pourquoi lancer une extension avec des bolides alors ? Je ne comprends pas. Et en passant, lorsque je m’immerge dans l’univers de Wildlands, je ne veux pas jouer à GTA!  L’amalgame des deux univers ne fonctionne tout simplement pas!

Un « melting pot »…

Narco Road, c’est comme un mélange de toutes les mécaniques de jeux qu’Ubisoft nous a offert ces dernières années.  Imaginez : il faut séduire des Sicarios  en faisant des cascades en Big Foot, du drift en auto ou passer dans des cercles en avion.  Par ces « stunts », on doit réussir à obtenir un maximum de « followers Sicarios » sur Facebook… Bien voyons…sérieux? Des zélotes du cartel sur les médias sociaux… ?!? Mauvaise idée. Ça sent le recyclage.

On arrose les champs…

Les aéronefs semblent construits de papier. Les piloter donne droit à des scènes ridiculement drôles. La physique et les lois de la nature, comme la gravité par exemple, brillent par leur absence. Par moment, on se croirait dans « Farm Simulator »! Nos brillants soldats infiltrés et hyper entrainés doivent arroser des champs de plantes de coca : faire de l’épandage! CALVAIRE!  Cependant, l’effet de vitesse, une fois la nitro déclenchée, est bien réussi, mais n’a pas sa place au pays de la coke.

Le mélange ne lève pas…

Narco Road c’est un salmigondis douteux de mécaniques de jeux, un rapiéçage inégal et malhabile de jouabilité qui ne mérite pas de faire partie de la licence Ghost Recon. Sur papier, l’idée d’infiltration en est une brillante.  En pratique, c’est raté. Des tonnes de scénarios me viennent en tête, inspirées de la trame narrative originale de Ghost Recon Wildlands, et c’est surement le cas aussi pour les concepteurs de la franchise. Où sont-elles ces idées ? Certainement pas dans Narco Road et ses nombreuses inepties.

Comprenez-moi bien : j’aime Ghost Recon Wildlands. Je persiste à croire que Narco Road dénature l’ADN de cette excellente franchise. Ce contenu téléchargeable ne fait qu’amplifier les doutes entourant l’achat des fameuses « Season Pass ».

Ce DLC ne tient pas la route…c’est presque insultant. De grâce, ramener l’idée d’infiltration du cartel, mais cette fois sans dénaturer le jeu.

  • Cote du Grand Talbot
  • 3/10« Narco Road »
  • 8,5/10« Ghost Recon Wildlands »

Playtest disponible ici : 613. Playtest de Ghost Recon Wildlands : Narco Road

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